Cher M. Shoki,
De retour à Mogadishu, j’ai feuilleté toutes les photos de notre présence et du voyage qui entoure la cérémonie de Lucy. Ces photos sont des rappels de notre partage d’un temps inestimable et inoubliable avec vous et Mme Raymonde. Mes deux frères se joignent à moi pour exprimer notre gratitude pour ces souvenirs que nous nous rappellerons bien longtemps.
Le fait d’avoir confiance en mon frère pour la traduction du livre de Mme Raymonde, nous a permis de faire un voyage dans le temps et le monde de la science. C’est un honneur pour moi, pour nous, d’avoir fait votre connaissance.
Votre organisation impeccable et minutieuse a rendu ces voyages inoubliables. Merci pour tous ces moments parfaitement orchestrés. Vous avez une capacité à prévoir les moindres détails ce qui nous a permis de profiter pleinement de Dire Dawa et Harar. Malgré le temps court, nous avons pu en profiter de ces nouvelles découvertes passionnantes car chaque minute était remplie de joie et de bonheur insouciant, nous transportant une période de l’Ethiopie ancienne ou vivaient nos ancêtres a commencer par Lucy et continuer vers la période de Rimbaud. Les balades à Dire Dawa et Harar surtout dans les ruelles de « jegol » à Harar, y compris les visites aux musées nous ont enchantées. Parmi tous, je ne manque pas de mentionner que c’est grâce à vous qu’on a pu rencontrer des hautes personnalités à Dire Dawa ainsi que le Président en personne. C’était un honneur pour nous d’être parmi les invités, les hautes personnalités surtout les doyens scientifiques M. Alemayehu et Mme Raymonde.
Merci d’avoir organisé toutes ces activités : le voyage à Dire Dawa, la magnifique expo à l’Alliance française, la conférence à l’université de Dire Dawa couronnée par la présentation de Mme Raymonde, les visites au chemin de fer et au palais, nous ont comblé de plaisir. J’avoue que je ne m’y attendais pas, c’étaient de très agréables surprises. Vous vous êtes donné la tâche de nous mettre à l’aise car tout était parfaitement organisé. Je ne m’empêche pas d’y penser à l’orphelinat, ces enfants ne m’ont pas quitté depuis. C’est un travail commandable et surtout colossal. Permettez-moi de vous féliciter de cette œuvre honorable.
Je suis très reconnaissante pour ces jours à Dire Dawa et Harar, y compris à Addis. Chaque jour était une nouvelle « aventure » pleine d’excitation.
Ces instants précieux resteront gravés dans notre mémoire et c’était une chance et honneur d’avoir partagé ces journées avec vous, M. Shoki. Merci encore.
Je voudrais présenter mes sincères salutations à vous .
Bien cordialement.
Mariam-Guedam
